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24 novembre 2009

Article Alsace

Salon

Vingt ans de livres à Colmar

Quelque 430 auteurs, nationaux et régionaux, de romans, d’essais, de bande dessinée ou de littérature jeunesse sont aujourd’hui encore présents à Colmar. Photo Hervé Kielwasser

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Quelque 430 auteurs, nationaux et régionaux, de romans, d’essais, de bande dessinée ou de littérature jeunesse sont aujourd’hui encore présents à Colmar. Photo Hervé Kielwasser

En ouverture du 20 e Salon du livre de Colmar, hier matin, c’est au commissaire Dominique Grentzinger qu’il est revenu de feuilleter les pages des années précédentes.

La 1 re Foire du livre de Colmar, place de l’Ancienne-Douane, lancée « avec quelques amis » à l’initiative du gendarme et poète Patrick Richardet, constituait déjà « un chapitre impressionnant », a-t-il relevé. Reprise par l’association Culture et loisirs en 1992, puis directement par la municipalité en 2006, la manifestation a quitté le centre-ville pour le Parc des expositions en 1994.

« En 15 ans, elle est passée de 6 000 à 16 000 m² et de 200 à plus de 400 auteurs invités » , s’est-il encore réjoui. Après avoir sillonné les travées hier matin, le maire Gilbert Meyer comme le recteur Claire Lovisi ont relevé le dynamisme et l’extrême diversité du salon. Aujourd’hui encore, en plus de rencontrer des plumes régionales ou nationales aux stands des libraires et éditeurs, les visiteurs pourront suivre les étapes de conception d’un livre, prendre part à des conférences et échanges littéraires, en particulier sur le plateau préparé par Patrick Raynal. Ils découvriront diverses expositions, en particulier un très réussi Cabinet de curiosités, à l’intérieur duquel l’illustratrice Lili Aysan a mis en scène les souvenirs des éditions passées. Sans oublier le hall jeunesse, offrant, comme toujours, un éventail réjouissant de lectures de contes, spectacles de marionnettes et ateliers ludiques, ainsi que l’occasion rare d’apprendre pourquoi les monstres « affreux, bêtes et méchants » de la littérature jeunesse sont ce qu’ils sont.

« L’organisation est difficile, le coût parfois difficilement défendable, mais ce fourmillement nous prouve que nous sommes dans le vrai », a conclu Gilbert Meyer.

Catherine Chenciner

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